En réalité, tous les acteurs du marché américain n'attendent que ça, certains que cela est une opportunité financière sur le sol américain. Les grands casinotiers de l'AGA (American Gaming Association) continuent d'exercer la pression.
Il faut rappeler que le Wire Act est une loi pour lutter pour la prise de paris illégaux, qui date des années 60. Elle ne s'applique qu'aux paris sportifs. Le poker donc ne sera pas inclus dans cette loi, et c'est très précisément pour cette raison que les différents acteurs souhaitent tendre à cette régulation, avec une loi fédérale. Nul doute que cela permettrait au passage d'amoindrir la dette américaine, le poker étant largement reconnu.
Les acteurs anticipent cette ouverture, par exemple avec Winamax, opérateur réputé en France qui souhaite être actif courant 2012. Cette annonce s'est faite via Twitter par Marc Simoncini, et Winamax semble loin d'être le seul. Bwin souhaite discuter avec les casinos Boyd Gaming et MGM afin de réaliser, comme en France, des partenariats avant le lancement du marché. Ce type de partenariat est nécessaire, car il permet de concentrer des valeurs ajoutées avant une ouverture sur le marché, avec des offres très concurrentielles. Il vaut mieux fusionné avec un gros partenaire et se retrouver en tête de liste qu'être dans l'oubli.
Ce serait donc une bonne nouvelle pour les résidents américains mais aussi pour les groupes de poker. Plus ils sont dans un équilibre financier et plus aussi en France ils pourront se permettre d'évoluer et de conforter leurs activités. Si Winamax n'obtient pas de licence sur le sol américain, il pourrait bien revendre sa technologie voir sa marque avec un opérateur agréé. Cette stratégie permet de s'initier parmi les premiers acteurs du jeu en ligne sur le sol américain.