Là ou la période du chômage, la crise économique se fait encore ressentir cette année. Le poker commence à être un jeu no-limit.
Les tournois deviennent des machines à fric. De moins en moins de joueurs modestes ira tenter à payer un buy-in a plus de 50.000 dollars pour tenter sa chance auprès des 200 personnes présents sur les tables de jeux.
On retrouvera alors presque les mêmes joueurs .Il n'y a plus de surprise. Les joueurs sont les mêmes. La question à laquelle tout le monde se posent. C'est : jusqu'ou ira t-on ? L'interet de jouer n'y est plus.
Il ne s'agit qu'à présent de compétitivité et d'argent à la rigot.
Tout réside sur la surenchère ! C'est moi le meilleurs! L'argent, l'image et les médias. Il n'y a que cela qui compte. Tout se mélange et devient donc flou. On ne sait plus ou est la place du poker là dedans. On ne sait d'ailleurs même plus pourquoi on joue ? Tout n'est que question d'argent.
A quand un tournoi à 20 millions d'euros de buy-in ? On en est pas loin après tout ? Beaucoup de joueurs commencent même à penser que tout cela finira par nuire gravement à la réputation du poker.
On remarque par ailleurs que l'image même de certains tournois se dévalorise. Que va-t-il se passer pour l'avenir ? Est-ce finalement intéressant de payer un Buy-in exorbitant ?
Dans un premier temps, si nous commençons à prendre en compte les pertes des meilleurs joueurs de poker, on commence à ne plus faire rêver.
L'important dans ce jeu est de créer l'illusion qu'on peut se faire des couilles en or en jouant ce qui est gros alors que lorsque nous faisons le calcul, les pertes sont bien là.
Nous constatons également qu'une personne qui a remporté deux bracelets à 300.000 euros durant les dernières années n'a pas perdu autant auparavant. Rien ne montre que ce même joueur est finalement gagnant ?
Mais au final... Un homme qui aurait une bankroll illimité et qui paierait absolument tous les coups ne finirait-il pas par être gagnant ?
L'appât d'un gain pourrait finalement être qu'illusion...