Mardi, 19 Août 2008 02:25 |
Le ministre français du Budget Eric Woerth s'est rendu le 6 novembre à Bruxelles à la rencontre du ministre
des Affaires européennes pour trouver un compromis sur la fin des monopoles concernant le jeu en ligne, dans
le sens des desideratas européens. Pour la première fois, l'Etat français envisage l'ouverture à la
concurrence et un accord devrait être trouvé aux environs de mars.
Des opérateurs privés du web pourront bientôt s'adresser aux joueurs français en toute légalité qui pourront
parier en ligne sur des sites ni détenus par la Française des Jeux ni par le PMU. Un rebondissement politique
qui devrait satisfaire les grands groupes de casinos français bloqués jusqu'à présent par la législation
hexagonale et qui rêvent de pénétrer l'eldorado du jeu en ligne.
Le secteur du jeu en France pèse 37 milliards d'euros et représente pour l'Etat d'importantes recettes
fiscales. Le gouvernement français est prêt à une ouverture maîtrisée, en ce sens que les sites de paris en
ligne devront se conformer à un cahier des charges précis et se soumettre à un taux d'imposition français sur
les jeux de casinos, qui figure parmi les plus
élevés en Europe. Cette condition sine qua non exigée par Paris vise à lutter contre les sites illégaux qui
prolifèrent sur le Net.
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