Les trois hommes n'ont jamais parié, misé ou joué aux machines à sous ou à la roulette anglaise.
Même pas un centime !
Sur deux mois consécutifs. Hamir, un Marseillais agé de 28 ans tournait autour des tables, des
machines à sous pendant des heures en attendant qu'un heureux gagnant face surface. Ses yeux étaient
partout près à dérober l'argent de ses victimes.
Le casino d'AIX en Provence est classé deuxième à l'échelle nationale en terme de fréquentation. Le Marseillais s'amusait à espionner ses victimes pendant que deux complices attendaient sagement à l'extérieur dans une grosse voiture à quelques dizaines de mètres de l'entrée principale. L'homme ne se pointait pas tous les jours et ne souhaitait pas se faire repérer par les employés de l'établissement. Il se contentait juste d'espionner et de voler.
« Sur les bandes vidéo, on voit cet homme observer, tourner, boire un verre et tourner encore. Il n'a jamais joué un centime ! », déclare le chef de la sécurité. "Nous avons passé plus d'une cinquantaine d'heures à visionner les enregistrements vidéos. Le suspect a été identifié grâce aux caméras de surveillance. Il est certain qu'il tournait en rond, buvé un coup et reparter toute suite en chasse d'une proie."Trois hommes et une femme agés de 50 à 78 ans ont été les premières victimes de ces vols et de ces agressions. Les sommes sont considérables car les clients avaient tous remportés des sommes entre 3000 et 4000 euros.
Hamir est un malfrat très prudent. Il suivait sa proie jusqu'a son domicile et agissait au moment ou la victime sortait de sa voiture.
« Ils les filaient et quand le gagnant sortait de son véhicule pour rejoindre le portail ou la porte de sa résidence, les trois malfrats lui tombaient dessus » précise l'enquêteur. Hamir agissait toujours cagoulé et armé. Les malfrats ont été déférés devant le procureur de la république et sont actuellement en détention provisoire. Les trois hommes nient tous les faits reprochés. D'autres cas similaires ont été découvert dans d'autres casinos de Marseille.
Reste à savoir si les malfrats ont un lien direct avec ces autres vols. Le mode opératoire étant le même, un juge a été saisie pour mettre en lumière cette affaire.